jeudi 12 mai 2011

Il faut du flic, pour faire du boulot de flic!

On peut tortiller du cul tant qu'on veut, on peut parler de Kärcher, dire que c'est la faute aux étrangers et aux musulmans, mais ce qu'il faut, ce sont des flics dans les cités, des flics dans les quartiers défavorisés, des flics pour ramener la sécurité là où elle n'est plus.
C'est pas normal ce qui est train d'advenir de la France, c'est quasiment tous les jours qu'un gamin se fait tabasser, mitrailler, planter.
Quand il y a quelques années, la femme de mon pote s'est faite balancer dans les escaliers du métro Hoche à Pantin, voler son sac à main, et que la bande coupable était restée adossée au mur du Quick juste en face, la police n'a pas bougé. Mon pote est allé au commissariat (environ 5mn de marche) et on lui a dit:
"Que voulez-vous qu'on fasse, nous ne sommes pas assez, ils sont une dizaine!".
Et bien il faut faire votre boulot ou en changer! C'est bien gentil de faire des PV et agresser des gens qui ne demandent rien à personne, mais le boulot principal du flic c'est de protéger la population, alors qu'on les mette là où c'est dangereux, là où l'on a besoin d'eux!

5 commentaires:

  1. Excellent billet, et sain coup de gueule.

    (mais les flics auront fort à faire pour regarder si tu n'as pas un antiradar dans ton smartphone)

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  2. Ouais je vois le flic demander à un conducteur de lui montrer les applis de son smartphone!

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  3. Seulement, accuser les policiers de l'existence d'une grande violence impunie dans ces quartiers “défavorisés”, c'est regarder le doigt quand le sage montre la lune. Vous n'entendez pas les cris d'orfraie pucelle que poussent nos amis de gauche (les vôtres comme les miens) dès qu'on parle d'ordre, de sécurité, et surtout en association avec le mot “quartiers” ?

    (Sinon, j'ai mis des guillemets, plus haut, à défavorisés, parce qu'il s'agit là encore d'un abus de langage purement idéologique : l'État met dans ces quartiers, et depuis plusieurs décennies, des sommes d'argents incomparablement supérieures (en relation avec le nombre d'habitants) à ceux alloués à n'importe quel commune voire départements ruraux. Lesquels comptent pourtant davantage de gens vivant sous le fameux seuil de pauvreté. – Évidemment, j'entends déjà Fabrice exiger que je présente mes papiers, mes diplômes, mes autorisations de la Faculté, un large résumé de toutes les études faites sur le sujet, en bref tout ce "m'autorise" à affirmer une chose aussi aberrante…)

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  4. Mais mon cher Didier, je n'accuse pas la police d'être responsable de la violence présente dans certains quartiers, j'accuse les responsables de ne pas mettre de policiers en nombre suffisant dans ces mêmes quartiers que l'on pourrait qualifier de sensibles. Par ailleurs, je pense que vous vous trompez sur l'avis de mes deux compères roses-rouges, je les sais plutôt favorable au retour en force des services publics dans ces quartiers. Et la police est un service public.

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