jeudi 31 mars 2011

La Syrie, stop ou encore?

Des révolutions arabes de cette année mouvementée, si la libyenne est sans conteste la plus violente, celle qui est en train de naître en Syrie aurait le plus d'implications géopolitiques. Je vais vous épargner une analyse géopolitique de bas-étages, mais vous conseillerais plutôt la lecture intéressante de cet article.
J'y ai notamment lu cette phrase de Jean-François Daguzan:
« La Syrie est en état de guerre avec Israël, cela ne risque pas de changer même si le régime tombe. Israël se dit que Bachar el-Assad est son ennemi, mais un ennemi qu'elle connaît. »
Il connait certainement mieux que moi la situation syrienne, mais je ne peux m'empêcher de croire, très naïvement, que la chute du régime Baas entraînerait forcément une chance de voir les choses s'améliorer dans la région.
Baisse de l'influence iranienne.
Opportunité pour le Liban de s'émanciper de l'emprise syrienne.
Isolement du Hezbollah...
Chute d'un gouvernement en guerre avec Israël.
Le risque, c'est, comme toujours, un régimé islamiste... Mais après 30 ans de laïcité, je ne pense pas que la Syrie y soit un terreau particulièrement favorable.
L'autre risque, c'est un éclatement de la société et de possibles affrontements entre les diverses communautés. Je ne souhaite surtout pas une guerre civile en Syrie, mais si l'on préfère l'immobilisme au changement dans le cas syrien, alors on ne vaut pas mieux que MAM...
Je suis avec attention ce qui se passe, et je suis plein d'espoir. Il ne manque plus qu'une révolution israélienne par les urnes pour se débarrasser de Bibi.

3 commentaires:

  1. Si vous voulez lire un bel exercice de haine antijuive hâtivement maquillée en palestinolâtrie, je vous conseille celui-ci…

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  2. J'ai pas réussi à finir le billet... J'imagine que c'est du deuxième degrée...;)

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  3. Ah non, certainement pas ! Vous ne connaissez pas ces olibrius ?

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